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6 mars 2017 1 06 /03 /mars /2017 20:27

Bon carême à tous.

L'équipe pastorale.

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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 17:51
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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 09:04

Les Béatitudes, dans le texte de l’évangile de Matthieu. (5,1-10).

Quel beau texte !

Ces phrases de Jésus prononcées sur la montagne, écoutées par une foule attentive et désireuse d’attendre la venue du Messie, viennent contredire tout ce que l’on entend ces jours-ci dans les réseaux sociaux.

En effet et je m’explique : suspicion, petites phrases assassines, irrespect envers les personnes, mensonges grossiers sont chaque jour déversés et livrés à notre intellect, alors que, nous, souvent nous sommes à table et en famille. Avez-vous remarqué ce désir incessant de nous faire douter de tout : pollution, alimentation non conforme, écologie incessante où particules et pesticides sont lots courants, sans parler des enquêtes en caméra cachée. Un questionnement incessant !

Et ce pessimisme distillé savamment pour atteindre notre désir de vivre et de mieux vivre. Tout est sujet à critique et il nous faut faire le tri dans les informations politiques nationales et mondiales.

Oui, qui croire ? Et comment faire confiance ? Couper les images télévisuelles, éteindre nos postes de radios ? Ranger nos Smartphones et nos tablettes ? Comment le pourrions-nous diront certains et plus jeunes ? Impossible, répondent en chœur ceux qui veulent savoir, tout connaître et tout de suite et qui souvent entendent, mais n’écoutent même pas.

C’est comme une véritable lèpre, celle qui touche à l’intime de nos vies, les putréfient.

On est loin de la sérénité, de la simplicité des phrases de Jésus dans les béatitudes que nous sommes invités à méditer en ce 4ème dimanche.

Matthieu nous livre un texte révolutionnaire, subversif en son temps et qui l’est encore plus de nos jours !

Revenons au texte. Nous sommes au chapitre 5 du texte du premier de nos évangélistes. Un écrit, un texte magistral, pour prouver à ses coreligionnaires que Jésus est bien le Christ, le messie attendu et promis par la Loi et les prophètes. Il le démontre au cours des chapitres précédents en mettant en évidence, à la fois l’ascendance de Jésus et sa généalogie ; sa conception virginale ; la vérification par les Mages de son universalité ; la fuite en Egypte qui rappelle le peuple en Exil, avec tous ces innocents livrés à la fureur d’Hérode ; le retour enfin à Nazareth, où dans sa vie de jeune et d’adolescent, vie cachée, il travaille de ses mains avec Joseph et apprend à la synagogue la Loi et les Prophètes que Marie lui fait réciter le soir. Il attendra la prédication de Jean-Baptiste, pour commencer à prêcher avec ces mots : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. »

Il ne lui reste plus qu’à appeler ses disciples pour parcourir la Galilée, car depuis quelques mois sa renommée se répand dans toute la région et pour bien marquer sa messianité : on lui amène tous ceux qui sont atteints de maladies et de tourments divers, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques et il les guérit, comme l’avait annoncé le prophète Isaïe.

Aussi de grandes foules se mettent à le suivre et Matthieu note bien qu’ils viennent de la Galilée, mais pas seulement, car les rejoignent ceux de la Décapole, de Jérusalem, de Judée et de la Transjordanie. Donc de tout le pays d’Israël et même d’au-delà.

Et ces foules, il les voit comme des brebis sans berger ; alors il s’assoit et entouré de ses disciples il parle, comme jamais personne n’a encore parlé. « De œil pour œil, dent pour dent » ? Non, désormais il prêche le contraire de la haine, du mépris, mettant le pardon, la joie et l’allégresse au centre de son discours pour que nous puissions mieux en vivre.

Comment ne pas écouter ce qu’il dit, pour être récompensé dans le ciel ? Et de plus, se tournant vers ses disciples il leur dit : « C’est bien ainsi qu’on a persécuté les prophètes, vos devanciers », car désormais ces hommes simples deviennent les successeurs des prophètes, des hommes à la parole radicale après la résurrection, qu’ils prononcent par l’intermédiaire de l’Esprit et qui vient de l’Eternel, Yahvé le Seigneur qui a livré son Fils pour le pardon de nos péchés.

Ecoutons résonner dans notre cœur et notre esprit ce texte que nous connaissons par cœur. Ecoutons la voix de Jésus nous parler aujourd’hui ; chacun d’entre nous entend d’une manière particulière telle ou telle phrase de son discours sur la Montagne.

Heureux ? Le sommes-nous ? Pauvres en esprit ? Ou affligés ? Doux ou assoiffés de justice ? Artisans de paix ? Et la miséricorde dont nous avons tant parlé durant une année ?

Pensons spécialement aux persécutés pour la justice, à ceux que l’on insulte à cause du Christ, à tout ce qui est dit faussement contre certains, ou contre nous, et celui que l’on traite par le mépris ou la dérision ? Alors peut-on être heureux, être dans l’allégresse, sûrs que notre récompense sera grande dans les cieux ?

Ce n’est pas si simple ! Et pourtant « Dieu veut que nous soyons heureux ! Mais où est cette source de l’espérance ? Elle réside dans l’union avec Dieu qui vit au fond de l’âme de chaque être humain », disait le frère Roger Schutz il y a quelles années. Car l’évangile est une promesse de bonheur pour tous ceux qui suivent les paroles de Jésus et Mère Térésa affirmait : « Lui seul est le chemin qui vaut la peine d’être suivi, la lumière à allumer, la vie digne d’être vécue et l’amour qui vaut la peine d’être aimé. »

Ne vous sentez-vous pas les privilégiés du royaume, vous tous qui suivez l’évangile du Christ ? Et oui, vous l’êtes, et nous, nous le sommes, tous, en église, sur le chemin qui nous mène vers lui ! Ce Seigneur nous le cherchons, car nous sommes pauvres de cœur, avec tout ce que nous subissons dans nos vies. Oui, nous essayons de mettre les béatitudes en pratique, même si ce n’est pas facile et Paul nous le rappelle dans sa lettre aux Corinthiens, nous avons été appelés par Dieu.

Qui sommes-nous ? Riches, puissants ou de haute naissance ? Non, nous sommes issus de Dieu, sœurs et frères du Christ par notre baptême, même si nous sommes impuissants et pécheurs, il nous a choisis, et c’est là notre fierté, fierté que nous mettons dans le Seigneur !

La vérité est en Christ ! La vérité est dans l’Eglise ! La vérité est cachée dans le fond de notre cœur ! Voyez comment nous devons être les témoins du Christ : en nous préservant de toute souillure, en rendant pur notre cœur, et en aérant notre esprit de tout ce que l’on veut nous inculquer pour nous réduire, nous faire douter et peut-être nous faire perdre la foi en celui qui est l’amour. Mais il a vaincu le monde par les paroles des béatitudes, elles l’ont conduit sur la croix et il a donné sa vie pour nous.

Heureux sommes-nous d’être disciples du Christ. Le Royaume est désormais au milieu de nous !

Alors vivons dans l’amour, le pardon, le regret de nos péchés, et surtout pardonnons-nous les uns les autres.

Heureux êtes-vous si vous faites ainsi l’œuvre de Dieu. Amen. JPE

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3 janvier 2017 2 03 /01 /janvier /2017 09:56

Merci

pour vos cartes de voeux

vos cadeaux qui nous ont touché

votre affectueuse amitié paroissiale

votre participation aux messes de semaines et aux messes dominicales

encore tous nos vœux pour 2017 année des 70 ans de la consécration de notre église

avec nos amitiés et nos prières

Mgr Jean-Pierre Ellul

Père Martin Tran

Père Jacques Agness

Diacre Georges Renoux

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 09:30


Une belle journée de Rentrée à la "Citadelle" (au dessus de Vauvenargues...)

"Cette année, la journée de rentrée du groupe des Scouts et Guides de France du Sacré-cœur s'est déroulée le Dimanche 17 septembre sur le sommet de la « Citadelle » au dessus de Vauvenargues à proximité de Ste Victoire… Toutes les unités et leurs familles étaient réunies :  

 Une belle journée qui s'est terminée dans la joie de la messe dominicale pendant laquelle les jeunes ont réalisé leur "passage" vers leur nouvelle unité. Un beau signe de rentrée qui nous engage tous... 

 
Merci tout particulier à Edwige et Denis (chefs de Groupe) : il nous ont annoncé leur départ du Groupe à la fin de l’année..., ainsi qu'aux cheftaines et chefs qui ont repris du « service » dans toutes les unités... 

                
Bonne route au Scoutisme dans la joie et la paix
 !

 Pour joindre le Groupe Scout et Guides du Sacré Coeur : contacter : 
          
Edwige et Denis Roux au 04.91.81.19.24 
                
ou par mail : denisroux@9online.fr"

 

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10 septembre 2006 7 10 /09 /septembre /2006 17:00


Invite tes amies et amis :
VENEZ VOUS INSCRIRE
au CEP :
256, Rue Paradis - 13006 Marseille
Tel. 04 91 53 54 15
Mardi 12 septembre et
Jeudi 14 septembre 2006
de 16h à 19h.

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12 août 2006 6 12 /08 /août /2006 15:33

Enguerrand Guarton. Villeneuve les Avignons, 15ème Siècle

         C'est dans la joie que nous fêterons ce Mardi l'Assomption de Notre Dame, la Très Sainte Vierge Marie : l'antienne du début de la messe nous en donne le sens profond :

"Un signe grandiose apparut dans le Ciel : une femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous ses pieds et, sur la tête, une couronne de douze étoiles." (Livre de l'Apocalypse 12,1)
La Vierge Couronnée Sanctuaire Lourdes
       ** Nous prierons, en ce jour de fête avec tous les pèlerins de France qui sont à Lourdes pour le pèlerinage national... Le P. Aquilina y est présent, avec un bon groupe de Marseillais... et ils nous portent tous dans la prière auprès de la Grotte de Massabièle...

       ** A Marseille, selon la tradition qui est la noNotre Dame de la Garde-Marseilletre , les grands moments ne manqueront pas à Notre Dame de la Major (notre Cathédrale) et à Notre Dame de la Garde... ainsi qu'à La Ciotat... Cliquez ici pour découvrir les temps de Prière de notre Eglise Diocésaine... 

       ** Au Sacré Coeur, dans notre basilique, les horaires seront ceux du Dimanche : Messe anticipée : Lundi soir à 19h00... et Mardi, messes à 8h, 9h30, 11h et 19h00 (animée par la Communauté du Coeur de Jésus et suivie du temps d'adoration comme tous les mardis dans la crypte)...

       Bonne fête déjà à celles et ceux qui portent ce magnifique prénom de Marie...     

 

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23 juin 2006 5 23 /06 /juin /2006 00:30
Comment Marseille se confie au Cœur du Christ, par Mgr Ellul
Entretien à l’occasion du mois du Sacré Cœur


ROME, Mardi 13 juin 2006 (ZENIT.org) – A l’occasion du mois de juin, le mois du Sacré Cœur, et des encouragements du pape Benoît XVI à approfondir le sens du culte du Cœur du Christ, Mgr Jean-Pierre Ellul, raconte aux lecteurs de Zenit comment Marseille continue chaque année de se confier au Cœur du Christ.

Zenit : Mgr Jean-Pierre Ellul, vous êtes recteur de la basilique du Sacré Cœur de Marseille. Au moment où l'Eglise s'apprête à célébrer la solennité du Sacré Cœur, pouvez-nous nous raconter comment Marseille a été consacrée au Cœur du Christ ?

Mgr Jean-Pierre Ellul : C’est sous l’impulsion d’une religieuse du couvent de la Visitation des Grandes Maries, qui s’appelait Anne-Madeleine Remuzat, que la ville et de diocèse de Marseille furent consacrés au Sacré-Cœur au XVIIIè siècle. En effet, depuis quelques années, Jésus apparaissait à sœur Anne-Madeleine, lui demandant d’implorer et de prier pour les pécheurs. Il lui montra son Cœur, s’entretint souvent avec elle et elle reçut de sa part de grandes grâces. Jésus lui révéla sa miséricorde, puis lui montra la tendresse des trois personnes de la Sainte Trinité. Elle pratiquait les vertus évangéliques dans sa vie de moniale et trouvait la joie véritable dans l’abandon à l’amour miséricordieux.

Après Marguerite-Marie de Paray-le Monial, qui en fut l’initiatrice, Anne-Madeleine sera, dans la continuité la propagatrice. Elle créa en 1718, l’Association de l’Adoration perpétuelle, qui ne cessera de s’étendre dans la région provençale, en France, mais également jusqu’aux « Echelles du Levant ».

Pourtant le jansénisme faisait des ravages. Les cœurs étaient endurcis et s’éloignaient de la miséricorde du Seigneur : « Peu seront sauvés car le Christ n’est pas mort pour tous » prêchaient-ils. Aux premiers jours du Carême de 1718, le Saint-Sacrement était exposé dans l’église des Cordeliers, Jésus se montra dans l’Hostie avec un visage plein de compassion. Anne-Madeleine en fut avertie par voie surnaturelle et Dieu lui révéla « que si la ville ne se rendait pas à l’appel de sa miséricorde, Il la châtierait d’une manière si terrible que tout l’univers en serait épouvanté », écrivent les chroniqueurs du temps. Elle le fit savoir à l’évêque de Marseille, Mgr de Belsunce. Aussitôt il exhorta ses diocésains à la pénitence. Les Marseillais devaient se convertir, mais sa voix ne fut pas entendue. Deux années s’écoulèrent.
Puis ce fut la terrible peste de 1720. L’entrée du navire, « le Grand Saint Antoine », le 25 mai apporta la désolation. Des milliers de personnes périrent du fléau. « Marseille devint un objet d’horreur » perdant la moitié de ses habitants : 38000 victimes. Mgr de Belsunce demeura intrépide au milieu des morts et des mourants. Anne-Madeleine suppliait avec ses sœurs visitandines. Jésus demanda « qu’on instituât une fête solennelle au jour qu’il s’était choisi lui-même pour honorer son Sacré-Cœur, et en attendant qu’on lui rendît cet honneur, il fallait que chaque fidèle se dévouât par une prière, au choix de l’évêque à honorer ce Cœur adorable ».

C’est le premier novembre, en la fête de la Toussaint, qui était un premier vendredi du mois, que de bon matin, Mgr de Belsunce se présenta, pieds nus, le crucifix entre les mains, une corde au cou pour célébrer la messe pour les vivants et les morts et avant la bénédiction, il lut « l’Amende Honorable » par laquelle il consacrait pour toujours son diocèse, ses diocésains et toute la ville au Cœur Sacré de Jésus.

Marseille ouvrait la voie, car ce fut la première ville, le premier diocèse dans le monde à l’être de façon si solennelle. La peste cessa pour reprendre quelques mois plus tard, puis le fléau ayant disparu, les Echevins de Marseille, firent la promesse que chaque année, une messe serait célébrée pour rappeler cette consécration. C’est désormais la Chambre de Commerce de Marseille, qui offre un cierge à l’archevêque, en présence du premier magistrat de la ville, du représentant de l’Etat, des élus, des autorités civiles, militaires, économiques.

Zenit : Quel est le sens spirituel de la dévotion au Sacré Cœur que Benoît XVI a qualifiée d'essentielle et non pas d’accessoire ?

Mgr Jean-Pierre Ellul : Le Pape vient de le rappeler justement il y a quelques jours, pour le 50ème anniversaire de l’encyclique Haurietis Aquas, du Pape Pie XII consacrée au culte du Sacré-Cœur, tout en remerciant les Jésuites pour la part prise à la diffusion de cette dévotion.

Jésus nous a connus et aimés avec un cœur d’homme. Son cœur transpercé pour notre salut est le symbole de l’amour infini avec lequel il aime son Père et tous les hommes. C’est ce qu’Anne-Madeleine Remuzat ne cesse de témoigner, après les visions qu’elle a de Jésus lui montrant ce Cœur qui nous a tant aimés. Elle se confia au Père Milley, de la Compagnie de Jésus qui à Marseille dans les années 1718, était son confesseur. Il mourut d’ailleurs en allant secourir les pestiférés. Plus tard le Père Jacques, un autre jésuite, en écrivant sa vie, en 1760, l’expurgera quelque peu de toutes les visions et les extases que cette visitandine marseillaise avait eues, par crainte des quolibets jansénistes, qui n’y voyaient qu’hallucinations. Mais, écrit-il, « Peut-on laisser dans les cloîtres, les prévenances du Seigneur pour tous, par peur de se voir critiqué ?». Dès la mort d’Anne-Madeleine, en 1730, ils ne s’en privèrent pas, mais malgré cela, Marseille continuera de conserver sa mémoire, les paroles que le Christ lui adressa, et célébrera la fête du Sacré-Cœur avec une grande solennité, se rappelant le fléau de la peste et sa promesse à être fidèle.

Lorsque nous méditons sur les souffrances du Christ, ses plaies, son côté transpercé, nous percevons alors tout l’amour qu’il a pour nous, et nous sommes envoyés pour en témoigner. On ne peut être chrétien sans être tourné vers la Croix du Rédempteur et sa résurrection. Cette expérience mystique est d’une importance capitale pour vivre une spiritualité authentique. Sinon nous risquons d’en rester à l’apparence, sans vraiment approfondir intérieurement de quel amour il nous a aimés. Le pape Benoît XVI le rappelle : « La réponse au commandement de l’amour n’est possible qu’en comprenant que cet amour nous a déjà été offert par Dieu. Il est manifesté dans le mystère de la Croix…S’ouvrir à la volonté divine doit être une attitude de tout instant, car l’amour n’est jamais fini ni complet ».

L’amour de Dieu, le Cœur transpercé, la personne de Jésus-Christ, compris sous la motion de l’Esprit Saint, la contemplation du côté ouvert, n’est pas qu’une dévotion passagère ou accessoire, venant des siècles passés ; elle reste pour nous tous essentielle pour le monde et surtout, ici à Marseille. C’est ce que proposait déjà de vivre Anne-Madeleine Remuzat, lorsqu’elle écrivait les statuts de l’Adoration perpétuelle en 1718, demandant que chaque adorateur soit un relais de l’amour divin et témoigne de sa Miséricorde dans sa vie quotidienne, mais également auprès des plus pauvres.

Zenit : Les jeunes que vous rencontrez sont-ils sensibles à cette invitation à connaître le Cœur du Christ ?

Mgr Jean-Pierre Ellul : Ceux qui prient dans notre basilique et participent aux Eucharisties du dimanche, oui, je crois. Leur participation est conséquente et régulière ; ils entendent donc parler du Sacré-Cœur et de tout ce qui touche à la riche histoire de notre diocèse de Marseille ou de l’Eglise universelle. Il faut également savoir que dans Marseille, de nombreux jeunes participent depuis leurs paroisses, les mouvements d’Action Catholique, le Scoutisme, leurs aumôneries de Lycées ou d’étudiants, à l’accueil du Christ dans leurs vies. Ils ont participé, nombreux, aux JMJ en Allemagne. Est-il besoin de rappeler le silence et la profondeur de prière de la veillée eucharistique du samedi soir à Marienfeld?

Il est proposé par le diocèse des moments privilégiés de rencontre sur la Parole de Dieu, des démarches spirituelles nombreuses, d’écoute et d’approfondissement, de participation à l’Eucharistie. D’ailleurs plusieurs journées leur sont proposées pour ces temps de découverte de la foi au cours de l’année, et plus particulièrement ce mois-ci, pour les ordinations sacerdotales et diaconales, qui vont avoir lieu le 25 juin prochain. Dès le dimanche matin, ils sont invités à rencontrer notre nouvel archevêque, Mgr Georges Pontier, à prier et à découvrir le sens de l’appel et de la vocation.

Zenit : La fête du Sacré Cœur a été choisie par Jean-Paul II comme Journée de prière pour la sanctification des prêtres. Il y a un lien direct entre le Cœur du Christ et le cœur de ses prêtres ?

Mgr Jean-Pierre Ellul : Un lien très étroit. Cette journée de prière nous rappelle en fait que les hommes veulent contempler dans le prêtre le visage du Christ, dans son cœur, le cœur du Christ. C’est bien difficile, je crois, mais notre rencontre avec Jésus doit nous permettre cet approfondissement pour réaliser cela dans nos vies. Dans l’humilité et la prière, l’accueil et l’écoute, un cœur rempli d’amour, oui un don de nos personnes et de nos cœurs. C’est pour cela que « Jean-Paul II le Grand », comme l’appellent les jeunes désormais, a voulu qu’en ce jour où la Miséricorde du Christ s’est montrée, en donnant sa vie pour nous, notre prière pour les prêtres et les diacres, soit un temps de jubilation et d’action de grâce pour ceux qui ont répondu oui à cet appel, une supplication confiante pour toutes les vocations qui sont en train de germer, tout en pensant avec une attention fraternelle, à ceux qui ont quitté le ministère. La tendresse miséricordieuse du Christ Jésus ne peut que toucher le cœur de nombreux chrétiens et je crois en particulier, des jeunes, qui sont prêts à tout donner pour annoncer, vivre et célébrer les mystères du Seigneur, dans un don total de son amour. Le Christ appelle toujours, et de son côté transpercé continue de couler ce fleuve d’amour qui interpelle et questionne.

Zenit : Comment l'Eglise de Marseille va-t-elle célébrer cette fête cette année ?

Mgr Jean-Pierre Ellul : Comme chaque année, Marseille célébrera le vendredi de la fête du Sacré-Cœur, la messe dite « du Vœu des Echevins » dès 8h le matin. Pour notre nouvel archevêque, Mgr Georges Pontier, qui était accueilli le dimanche 11 juin dans sa cathédrale, ce sera la première. Au cours de l’Eucharistie, tout en rappelant le sens de la Parole de Dieu, l’archevêque traite d’un fait de société. D’ailleurs le Cardinal Bernard Panafieu, lors de son départ le mois dernier, a voulu laisser aux Marseillais, dans un bel ouvrage, les dix homélies qu’il prononça en la basilique du Sacré-Cœur.

Toute la journée, le Saint-Sacrement est exposé et les fidèles sont nombreux à venir prier, comme ils le font d’ailleurs tous les jours auprès du Corps du Christ, pour les prêtres et les vocations sacerdotales et religieuses. Après les vêpres, et la messe du soir, la journée se termine par la procession eucharistique, pour rappeler la démarche de Mgr de Belsunce.
Le monastère de la Visitation n’étant plus à Marseille, c’est désormais la basilique du Sacré-Cœur qui prend le relais et propose ces célébrations. Nous avons également la garde du cœur de la Vénérable Anne-Madeleine Remuzat, morte en odeur de sainteté, le 15 février 1730, et dont la cause de béatification, introduite trois fois au cours des derniers siècles, serait à reprendre actuellement pour mieux faire connaître celle à qui Marseille doit beaucoup, et qui reste humblement cachée jusqu’au jour où le Seigneur voudra qu’elle soit placée sur les autels.
ZF06061303

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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 07:00

"Mouvement Chrétien des Retraités"...

Un Mouvement des Chrétiens à la retraite prenant leur responsabilité en Eglise.

Avec le mois de Mai, une année de rencontres se termine...Sur notre paroisse, trois équipes existent  : Les rencontres ont lieu selon les équipes soit chez un participant soit dans les locaux paroissiaux (Salle St Jean Eudes) une fois par mois... Les échanges, le partage d'amitié, l'entraide, ... et donner un sens à sa vie de retraité, tels sont les buts des rencontres mensuelles et des propositions diocésaines (pour rejoindre le site du Diocèse et les informations sur ce mouvement, cliquez ici).

 

Un Petit livre aide au partage (voir les images ci-contres...): "Au coeur du XXIème Siècle, Vivre la Bonne Nouvelle"...

Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à contacter le secrétariat Paroissial... Les rencontres mensuelles reprendront en Septembre prochain...

 Dernière rencontre avant l'été...

 

 

 

 

 

 

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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 07:00


Samedi soir 3 juin 2006, veille de la Fête de Pentecôte, les trois nouveaux baptisés de la nuit de Pâques et quatre adultes de notre paroisse  recevront le Sacrement de la Confirmation en notre Cathédrale de la Major... Voir l'article sur le site de notre diocèse en
cliquant ici...

 

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